La production mondiale de cerise représente 4,2 millions de tonnes, dont 2,7 millions de tonnes de cerises douces et 1,5 million de tonnes de cerises acides essentiellement destinées à la transformation. Avec 690 000 tonnes produites par an, la Turquie est le premier producteur de cerise douce, suivie du Chili et des Etats-Unis. C’est également le premier fournisseur extérieur de l’Union européenne à 27 (UE).

La production de l’UE s’élève à environ 870 000 tonnes. Ce volume concerne majoritairement de la cerise douce, dont l’Espagne et l’Italie sont les principaux producteurs. La Pologne est en revanche le premier producteur de cerise acide, suivie par la Hongrie et la Roumanie.

En France, la production de cerise est concentrée dans le Sud Est (Vallée du Rhône). Elle est également présente dans le Sud-Ouest (Tarn-et-Garonne) ou encore dans le Loiret. Le verger de cerise douce représente environ 6 800 ha en production, soit 15 % de moins qu’il y a dix ans. La production française s’établit à 26 500 tonnes (moyenne 2020-2022, pénalisée par une année 2021 particulièrement déficitaire). La production de cerise acide représente pour sa part 710 ha et 2 100 tonnes. La production de cerise reste particulièrement sensible aux aléas climatiques (gel de printemps en 2021).

La part de la production destinée à l’industrie de transformation (cerises confites, bigarreaux au sirop) s’élève à environ 20 %. En frais, la consommation française de cerise est estimée à 400 g par personne et par an, un tiers des ménages en achetant au moins une fois dans l’année.